La Russie s’interrogeait lundi sur les causes de l’atterrissage en catastrophe la veille au soir d’un avion de la compagnie Aeroflot, qui a causé la mort de 41 personnes et le spectaculaire embrasement de l’appareil à l’aéroport de Moscou-Cheremetievo.
Si les circonstances exactes de la tragédie ne sont pas encore connues, des passagers ont rapporté aux médias russes que le Soukhoï Superjet 100 a été touché par la foudre peu après son décollage.
« Oui, ça a été le cas. Du moins, j’ai vu un éclair de lumière blanche », a déclaré l’un des passagers survivants, Dmitri Khlebouchkine, cité par l’agence publique Ria Novosti.
« On venait de décoller et l’appareil a été touché par la foudre (…) L’atterrissage a été dur, on a presque perdu connaissance de peur. L’avion a rebondi sur le tarmac comme une sauterelle et a pris feu au sol », a témoigné un autre passager, Piotr Egorov, dans les colonnes du tabloïd Komsomolskaïa Pravda.
Selon des sources au sein des services d’urgence citées par les médias russes, deux « boîtes noires » de l’appareil ont été retrouvées sur les lieux de l’accident et ont été transmises aux enquêteurs.
Au total, 78 personnes se trouvaient à bord de l’appareil lorsqu’il a été contraint de revenir à Moscou-Cheremetievo, quelques minutes après son décollage à destination de Mourmansk (nord).
Selon le Comité d’enquête, organisme chargé des grandes investigations en Russie, 41 personnes ont trouvé la mort. Plusieurs autres personnes ont été hospitalisées.
« Quatre patients ont été hospitalisés hier. Trois se trouvent dans un état stable, ils sont conscients et respirent d’eux-mêmes. (…) Tous ont une lésion thermique par inhalation », a déclaré à l’agence Ria Novosti le directeur de l’hôpital Amiran Revichvili, ajoutant qu’un autre blessé de 51 ans se trouve dans un état grave.
Selon une source citée par l’agence publique TASS, un citoyen américain se trouve parmi les personnes tuées.