L’aéroport international de Nairobi (JKIA) était complètement paralysé mercredi matin par une grève surprise de ses employés et des centaines de passagers se trouvaient bloqués, a constaté l’AFP.
La grève était conduite par des membres du Syndicat des travailleurs de l’aviation kényane (KAWU) qui protestent contre un projet d’acquisition de l’aéroport par la société nationale Kenya Airways.
“Je suis ici depuis 03H00 du matin et il n’y a ni vol, ni information. Tout juste nous a-t-on dit d’attendre pour plus d’information”, s’emportait Mercy Mwai, une passagère qui devait voyager mercredi matin.
La police anti-émeute se trouvait sur place et les forces de sécurité ont même lancé quelques grenades lacrymogènes en direction de grévistes.
Plusieurs passagers et grévistes ont dû recevoir des soins après avoir inhalé des gaz. Le secrétaire général du syndicat KAWU a été arrêté sur place dans la matinée, les autorités jugeant la grève illégale.
S’exprimant à l’aéroport, le ministre des Transports James Macharia a indiqué que l’Autorité kényane des aéroports (KAA), avec l’aide des forces de sécurité et de Kenya Airways, était en train de remplacer le personnel gréviste.