Les membres du Parti des Démocrates pour l’Espoir(PADES) ont animé ce samedi 27 octobre, leur assemblée générale. Plusieurs points étaient à l’ordre du jour entre autres, le projet d’assainissement de la ville de Conakry initié par le gouvernement, la situation socio-politique relative à l’installation des conseillers communaux.
Président la rencontre, Mohamed Kaba, coordinateur administratif dudit parti, a déploré la politique mise en place par le gouvernement afin de rendre propre la ville de Conakry. « Vous avez constaté aujourd’hui, la circulation était complètement paralysée. Depuis 6 heures, impossible de circuler à Conakry. Je pense que cela montre un peu ce que nous disons tous les jours, c’est-à-dire la qualité de la gouvernance. On propose des solutions qui créent plus de problèmes que des solutions au problème qu’on veut résoudre. Aujourd’hui, moi-même j’ai eu la peine de venir à cette assemblée, parce qu’on veut nettoyer la ville, c’est bien, la ville doit être nettoyée, c’est une responsabilité du gouvernement mais, il faut faire attention aux meurettes qu’on propose parce que, ce n’est pas des mesures qui vont nous permettre d’assurer la propreté de la ville de Conakry. Le problème de l’insalubrité est profond et il faut des solutions structurelles, qui prennent en compte de façons générale le problème en entier et que ça soit une solution qui dure et qui peut résoudre effectivement le problème. Depuis combien de mois, on est en train de faire la même chose, est ce que la ville est propre ? La ville n’est pas propre mais en même temps la circulation est perturbées, complétement arrêtée. Aujourd’hui, les élèves n’ont pas pu partir à l’école, par ce que cette mesure existe. Je crois qu’il faut que le gouvernement revoie sa copie et qu’on propose pour Conakry, des mesures qui soient des mesures faisables partout. Ailleurs on nettoie la ville dans la nuit, dans toutes les grandes villes et le matin chacun vaque à ses activités. La population vie de façons quotidienne et on ne peut pas bloquer les gens le matin et les empêcher de partir à leurs services ’’ a-t-il dit.
Abordant la deuxième thématique relative à l’installation des élus locaux, il poursuit en dénonçant l’accord politique qui, selon lui est à l’origine de ces récentes violences survenues en Guinée. ‘’Depuis quelques jours, la tension qui monte est consécutive à l’installation des exécutifs communaux. Un calendrier a été établit, des accords ont été signés entre certains partis comme d’habitude, et finalement on se retrouve dans une autre crise que nous sommes en train de vivre. Cela veut dire que les accords n’ont servi à rien de tout, cela veut dire que les accords signés n’étaient pas des bons accords parce que, les accords n’ont pas tenu compte des réalités locales. Vous ne pouvez pas dans une élection locale, faire des décisions à l’insu des principaux concernés, ça ne marche pas.’’a-t-il conclu.
Ibrahima sory camara
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