Le gouvernement guinéen envisage d’œuvrer pour la préservation de la stabilité macroéconomique, dans le cadre de la politique budgétaire 2021. Ce programme vise également à mettre en application la stratégie de soutien à la reprise poste Covid-19. L’annonce a été faite récemment, lors du passage du ministre du budget devant l’Assemblée Nationale.
Dans cette politique de stabilité macroéconomique du gouvernement, il s’agit de créer un espace budgétaire à l’effet d’accroitre les dépenses prioritaires, en vue de maintenir l’économie sur un chantier de croissance forte et inclusive. Une structure budgétaire sou tendue par des indicateurs et agrégats macroéconomique sur lesquels revient le ministre du budget.
‘’Un taux de croissance de 5,5% du PIB, un taux d’inflation de moins 8 % (-8%), un taux de pression fiscale de 13% et les réserves de la BCRG à plus de trois d’importation, taux d’échange 9996,8 francs guinéens pour 1 dollars’’, a déclaré Ismaël Dioubaté, ministre du budget.
Ainsi, en lien avec la politique monétaire, les objectifs de la politique budgétaires visent un déficit budgétaire de – 2,3% du PIB et un solde budgétaire de base de 0,5% du PIB.
‘’Pour atteindre ces objectifs, le gouvernement entend renforcer les efforts de mobilisation des recettes supplémentaires et éliminer progressivement les exonérations fiscales’’, a rajouté le ministre.
La répartition des recettes hors don projetée en 2021 par régie se présente comme suit : La direction générale des douanes pour plus de 10 milliards de francs guinéens soit un accroissement de 18%. La direction nationale des impôts pour plus de 9 milliards soit un accroissement de 22%. La direction nationale du trésor et de la comptabilité publique pour plus de 1500 milliards soit un accroissement de 28% contrairement à l’année 2020.
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