Accueil Accueil Culture/Sport Coronavirus : le détournement du logo des JO de Tokyo qui passe...

Coronavirus : le détournement du logo des JO de Tokyo qui passe mal au Japon

L’harmonieux damier blanc et bleu du logo des Jeux olympiques de Tokyo intégré dans la représentation menaçante du coronavirus : l’image a choqué au Japon et conduit les auteurs de ce détournement à présenter leurs excuses jeudi.

Cette représentation revisitée du Covid-19, s’est retrouvée en couverture de Number 1 Shimbun, le magazine interne du Club japonais des correspondants étrangers (FCCJ).

Son président Khaldon Azhari a annoncé que le dessin satirique avait été retiré du site internet du FCCJ.

« Nous vivons cette crise tous ensemble et la couverture de notre magazine a offensé certaines personnes dans le pays qui nous accueille, le Japon », a déclaré M. Azhari, avant de présenter « ses sincères regrets ».

La pandémie de coronavirus a obligé les organisateurs et le Comité international olympique (CIO) à reporter d’un an les JO de Tokyo qui devaient avoir lieu cet été dans la capitale nippone.

Au Japon, 16.000 cas confirmés de contamination au Covid-19 et 749 décès ont été recensés.

Le patron du comité d’organisation des JO de Tokyo Toshiro Muto a fait part de son soulagement après la décision du FCCJ: « Nous croyons que c’est la réponse appropriée, c’est la réponse que nous attendions », a-t-il déclaré.

En début de semaine, un porte-parole du comité d’organisation des JO-2020 avait qualifié cette image de « très décevante ».

« C’est particulièrement malvenu à l’égard des sportifs qui veulent participer aux Jeux de Tokyo l’année prochaine et qui travaillent très dur chaque jour pour être là », avait constaté Masa Takaya.

Il avait également fait remarquer que ce détournement pouvait exposer ses auteurs à un procédure en justice pour violation de la propriété intellectuelle.

En 2016, les organisateurs des JO-2020 avaient dévoilé le logo actuel, baptisé damier de l’harmonie, après le retrait du précédent symbole qui ressemblait fortement à celui d’un théâtre de Liège en Belgique.

AUCUN COMMENTAIRE