En RDC, la Commission électorale nationale indépendante (Céni) et les candidats de l’opposition ne sont toujours pas tombés d’accord sur le mode de vote choisi pour les élections du 23 décembre. Même la commission technique censée faciliter les échanges entre candidats et Céni a du mal à se mettre en place. Ce jeudi, les leaders de l’opposition ont même annoncé l’organisation de marches le 26 octobre pour rejeter la machine à voter et exiger l’impression des bulletins de vote dans le cadre des élections prévues le 23 décembre.
Les candidats de l’opposition ne sont pas prêts à composer avec la Commission électorale nationale indépendante (Céni), la commission technique au sein de laquelle doivent se discuter les différentes questions sensibles avant la présidentielle du 23 décembre.
Réunis jeudi à Kinshasa, ils ont posé deux préalables. Martin Fayulu, candidat à la présidentielle, a lu la déclaration signée par les représentants des principaux leaders de l’opposition : « L’opposition réaffirme son exigence de vider au niveau du cadre des concertations les deux questions préjudicielles, la légalité de la machine à
Réunis jeudi à Kinshasa, ils ont posé deux préalables. Martin Fayulu, candidat à la présidentielle, a lu la déclaration signée par les représentants des principaux leaders de l’opposition : « L’opposition réaffirme son exigence de vider au niveau du cadre des concertations les deux questions préjudicielles, la légalité de la machine à voter et la radiation de près de 10 millions d’électeurs sans empreintes du fichier électoral, avant la mise en place de la commission technique. »
Malgré cette crise de confiance vis-à-vis de la Céni, l’opposition n’a pas boycotté les élections et privilégie, jusque-là, la pression, même celle de la rue. La veille, au sortir de la réunion avec le président de la CENI, Corneille Nangaa, le candidat Vital Kamerhe avait parlé « des questions difficiles, mais pas insurmontables. »