C’est ce mercredi 28 novembre 2018, que s’est tenu ce procès au tribunal de première instance de Kindia. 6 mois d’emprisonnement assortis de sursis. Tel a été le verdict de ce procès qui à mobilisé plusieurs enseignants et leaders syndicaux de la préfecture. Attroupement illégal était le délit reproché aux accusés qui, devant la barre, ont reconnus leur participation au sit-in du lundi 26 novembre mais ont dit ignorer l’interdiction du dit mouvement.
Au sortit du procès, Abdoulaye Bah membre de l’union préfectorale du SLECG-Kindia, rassure l’opinion quant à la continuité du mouvement jusqu’à satisfaction des revendications. Il souligne que cette condamnation ne va en rien freiner l’élan du syndicat. Toutefois, le syndicaliste promet se conformer à la loi en adressant prochainement une lettre d’information à l’autorité préfectorale ou communale. Sur la question, Abdoulaye Bah émet des réserves quant à la bonne foi de ces autorités qui selon lui, interdissent souvent des manifestations sans raisons valables.
A la question de savoir si le SLECG va changer de stratégie face aux arrestations, condamnations et intimidations, le leader syndical précise que cette éventualité n’est pas pour l’instant inscrite à l’ordre du jour. Abdoulaye Bah n’exclut pas tout de même cette démarche à soumettre au bureau exécutif.
Aboubacar Wayé TOURE depuis Kindia