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Justice : qui est le nouveau ministre par intérim ?

Né en 1940  à Kouroussa, Mamoudou Lamine FOFANA effectua ses études primaires et secondaires à Kankan où il obtint son brevet d’études de premier cycle, avant de poursuivre dans la recherche agricole de 1954 à 1964 à Kindia.

Il Partira de la Guinée pour le Sénégal en 1964 pour continuer ses études supérieures et il sera membre fondateur de la JRDA (la Jeunesse du Rassemblement Démocratique Africain).

Bachelier de son Etat, il entre à la faculté de Droit de Dakar et obtient un diplôme de fin d’études supérieures en Maîtrise  en 1973.

Au terme de ses deux ans de spécialisation, c’est en 1975  que Monsieur Mamoudou Lamine FOFANA    obtient son brevet en  magistrature à l’ENA de Dakar.

Il effectuera plusieurs stages complémentaires au canada et en France  en droit comparé.

En plus de ses exploits académiques, il fait figure d’un parcours professionnel remarquable comme suit :

– 1975 à 1982 : Substitut du procureur de Kaolack, puis procureur de la République six mois plus tard près le même Tribunal de Kaolack, ensuite de Thiès et Tambacounda.

– 1982 à 1986 : Directeur des Affaires criminelles et de grâces ainsi que directeur par intérim des Affaires civiles au Ministère de la Justice du Sénégal.

– 1986 à 1990 : Directeur des Affaires criminelles.

-1990 à 1996 : Inspecteur générale des services judiciaires.

A partir de 1996, Monsieur Mamoudou Lamine FOFANA sera détaché au  Ministère de l’intérieur dont il occupera plusieurs postes de responsabilités dont entre autres :

-Coordinateur National de la Lutte contre la Drogue du comité interministériel de lutte contre la drogue.

-il créera à cet effet un office central anti-drogue et un code des drogues.

16 décembre 1999 : à la création de GIABA, lors de la conférence des chefs d’Etat et de Gouvernement, il fut nommé premier Secrétaire Exécutif.

Etant premier Secrétaire Exécutif de GIABA, à la tête d’une commission technique, ils a avec ses collaborateurs élaborés  la première loi uniforme de lutte contre le blanchiment d’argent au niveau de l’UMOA.

En 2004 : membre fondateur de la mise en place de la CENTIF, cellule nationale de traitement des informations financières.

Il est appelé en 2012 par le Président de la République de Guinée, le professeur Alpha CONDE dans le cadre de la réforme du secteur de la justice et de la mise en place des institutions républicaines.  

En 2013 : nommer Conseiller à la Présidence de Guinée.

A ce titre et rang, il initiera la mise en place des lois L054 et L055 respectivement sur le conseil supérieur de la Magistrature et sur le statut des Magistrats d’où le début de la réforme en Guinée.

En 2014 : il procèdera à la réforme et à la mise en place du comité national de pilotage pour la réforme de la justice.

L’année 2015, étant une année électorale et d’enjeux, la mise en place des institutions républicaines était impérative d’où  la création entre autres de :

L’INDH, la Cour constitutionnelle, la HAC, la cour des Comptes, le conseil économique et social, la Médiature de la République dont il est l’artisan principal.

En 2015 : Nommé par décret du  Président de la République, Ministre Conseiller à la présidence Chargé des relations avec les institutions Républicaines.  

Depuis ce 27 mai 2019 : il est le Ministre de la Justice par intérim cumulativement avec ses fonctions de Ministre Conseiller.

À cette riche carrière professionnelle,  il est important de rappeler qu’il est également formateur à l’Ecole Nationale de Police Judiciaire, de la gendarmerie, des assistants sociaux de Dakar. Il fut un magistrat qui s’est distingué par son courage, son effort d’indépendance et de liberté dans l’exercice de ses fonctions.

Au regard  de son parcours doublé d’une grande passion pour le travail bien fait et de son caractère alliant discrétion, rigueur et professionnalisme, il n’y a  à cet effet rien d’étonnant à voir le nouveau Ministre de la Justice prendre la direction double du Ministère de la justice a celui du Ministre conseiller à la présidence de la République car l’homme a cru à une conviction, il en est resté fidèle.

MINISTERE DE LA JUSTICE SERVICE DE PRESSE ET DE LA COMMUNICATION

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