L’explosion due au gaz qui a ravagé lundi un immeuble d’habitation à Magnitogorsk dans l’Oural russe a fait au moins 18 morts, a annoncé mercredi le ministère russe des Situations d’urgence alors que les sauveteurs poursuivent leurs recherches en quête d’éventuels survivants.
Selon un bilan établi à 09H15 GMT, les corps sans vie de 18 personnes, dont deux enfants, ont été retrouvés dans l’immeuble partiellement effondré, a précisé le ministère dans un communiqué.
Six personnes, dont deux enfants, ont pu être sauvées et on était toujours sans nouvelles de 23 autres personnes.
« Le travail sur place continue », ajoute le ministère précisant que des débris sur 800 m2 avaient été dégagés du site durant les dernières 24 heures et chargés sur cinquante camions.
Un précédent bilan du gouvernorat local faisait état de 14 morts.
Une partie d’un immeuble de neuf étages s’est effondrée dans l’explosion survenue tôt lundi à Magnitogorsk, une ville industrielle de la région de Tchéliabinsk, à quelque 1.700 kilomètres à l’est de Moscou, dans les montagnes de l’Oural.
Près de 1.100 personnes habitaient dans ce bâtiment en béton construit en 1973, à l’époque soviétique.
Les secouristes, qui travaillent par un froid glacial, ont dégagé mardi des gravats un bébé vivant. Des images télévisées l’ont montré sur un lit d’hôpital, veillé par sa mère en larmes.
Des responsables de la santé à Moscou ont indiqué qu’il était dans un état grave mais stable, après avoir souffert d’engelures ainsi que d’un traumatisme crânien et de plusieurs fractures.